• La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux directeurs inchangés : 4 % pour la facilité de dépôt, 4,5 % pour la facilité de refinancement et 4,75 % pour le prêt marginal. Cette décision de statu quo était largement anticipée par les marchés financiers.

‍

• Les investisseurs prévoient des réductions de taux par la BCE, avec une baisse de 133 points de base attendue d'ici début 2025. Un premier assouplissement est attendu dès avril 2024, bien que les avis des économistes divergent sur ce point.

‍

• Christine Lagarde, a tenté de modérer les attentes du marché, indiquant qu'aucun changement n'est à prévoir avant juin 2024. L'inflation devrait continuer à diminuer en 2024, bien que les pressions sur les prix domestiques restent fortes.

‍

• Les marchés obligataires ont réagi positivement, avec une baisse des rendements à 10 ans en France et en Allemagne. Cependant, ces derniers sont toujours en hausse depuis le début de l'année, reflétant une certaine nervosité et incertitude. Si l'inflation reste élevée, la BCE pourrait retarder les premières baisses, ce qui entraînerait une correction importante sur les taux. En cas de baisse rapide de l'inflation, la BCE pourrait être amenée à réduire ses taux plus agressivement à partir de juin.

‍

• La banque centrale européenne reste donc prudente face à l'avenir économique incertain, équilibrant les attentes du marché avec la nécessité de contrôler l'inflation. Les marchés financiers restent attentifs et réactifs en attendant la réunion de la FED ce jeudi.