Donald Trump aurait dévoilé en avance le nom de son favori pour présider la Réserve fédérale, avec un objectif clair : infléchir plus rapidement la politique monétaire américaine en faveur de baisses de taux.

Résultat immédiat :

Le dollar plonge à son plus bas depuis 3 ans face à l’euro à plus de 1,17 dollar pour un euro.

Les taux longs US reculent, avec un 10 ans tombé à 4,25 %.

Les marchés anticipent jusqu’à 3 baisses de taux directeurs d’ici fin 2025, portés par des signaux de ralentissement sur l’emploi.

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Toutefois, le successeur pressenti de Jerome Powell ne prendrait ses fonctions qu’au printemps 2026. Parier dès maintenant sur un virage rapide de la Fed paraît prématuré.

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💣 Cette nouvelle tentative d’influence politique sur la banque centrale fait surtout craindre une perte de crédibilité institutionnelle. L’indépendance de la Fed, dernier rempart de stabilité dans une économie chahutée par les revirements budgétaires et commerciaux de Trump, est à nouveau sous pression.

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💸 Conséquence tangible : les investisseurs internationaux réduisent leur exposition. Les fonds obligataires américains à long terme enregistrent leurs plus fortes sorties depuis la crise du Covid.

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📌 Dans un monde incertain, l’autonomie des banques centrales reste un socle. Son affaiblissement est peut-être le vrai signal de risque à surveiller.